Exposition / 1981 - 1997

Gorée...visions


 

 


PERIODE : 1981 – 1997
CONTENU : 56 photos & textes

 

Une cinquantaine d’images d’un lieu symbole de la traite négrière constituant une exposition montée pour la 1ère commémoration officielle de l’abolition de l’esclavage 2006 à la Maison de l’Outre Mer de Nantes (une des villes d’où partaient les navires de la traite).

L’île de Gorée, au large de Dakar, est classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1978.
Comme beaucoup d’artistes, Gérard Gasquet, qui a passé 14 années à Dakar, est tombé sous le charme de cette petite île sans voiture à l’atmosphère attachante.
Avec son regard de photographe « coloriste », il fait ressortir les couleurs typiques de l’île, la dominante ocre rouge et les tons pastel des façades des maisons en opposition aux bleus des volets et des ciels ou aux couleurs plus vives des végétaux et des tissus.
La symbolique du commerce de la traite se retrouve dans plusieurs images imprégnées d’une ombre triangulaire.

Et quelques images de la vie quotidienne de ce lieu apaisé loin des turbulences de la ville pourtant si proche.
Des images sensibles et pleines d’émotion où les marques du temps surgissent à chaque instant comme autant d’invitations à la méditation.

Présentation : 56 tirages argentiques 20×30 ou 24×36 cm réalisés par le laboratoire professionnel PICTO, numérotés, tamponnés et signés au verso sous marie-louise dans des cadres 40×50 cm

Parmi ces images, une série de 12 photographies de la même maison prises entre 1981 et 1997 peut composer une exposition spécifique intitulée « La maison-décor ». Elle a également été reprise dans une composition carrée et ajoutée en 2014 aux Kaléidoscopies.

 

La tornade – 1982 L’île de Gorée, vue depuis la corniche Est de Dakar, quelques minutes avant le passage d’une tornade.

La maison-décor
En revisitant mes photographies prises à Gorée, j’ai constaté que, lors de chacune des balades dans l’île, j’avais saisi des instantanés de cette maison.
Presque toujours de face avec un coin de mer à gauche, un coin de ciel plus ou moins bleu au dessus, la masse pratiquement plane de cette maison coloniale abandonnée compose un fond rectangulaire surmonté d’un trapèze de charpentes et de tuiles rouge. Elle est là comme un décor de cinéma immobile subissant l’érosion implacable du temps qui passe.
Sur ce plan fixe géométrique, décor de fond d’écran, la vie se déroule indifférente, le cadre faisant partie du quotidien des habitants.
La vie, ce sont en premier plan, les femmes occupées aux tâches de la vie quotidienne, entourées de leurs enfants qui jouent parmi les animaux domestiques, moutons ou volailles.

La vie, c’est aussi le mouvement du linge qui sèche au vent marin. Ou encore le bateau qui est là pour rappeler le lourd passé du commerce triangulaire et que Gorée est une île au large de Dakar.
Prise à différentes saisons, à divers moments de la journée, la maison, plus ou moins éclairée, passe de l’ombre à la lumière et offre des teintes allant de l’ocre au vieux rose, les couleurs caractéristiques de Gorée.
Chaque image prise isolément est un concentré de la vie africaine entre un lourd passé – si présent dans cette île mémoire des sombres heures de la traite négrière – qui s’estompe très lentement et un avenir de rigueur insouciante effleurée par les traces de la société consumériste.
Située au nord de l’île, non loin du fort d’Estrées, la maison recèle une mémoire en elle. Son identité est en transition sur la voie de l’oubli. L’ensemble de ces images constitue une fresque de l’écoulement du temps dans ce lieu de mémoire. Une série de 12 images prises sur 16 années, entre 1981 et 1997.

 

La maison-décor # 01 – 04/03/1981

La maison-décor # 02 – 22/05/1983

La maison-décor # 03 – 24/12/1983

La maison-décor # 04 – 27/03/1985

La maison-décor # 05 – 20/11/1985

La maison-décor # 06 – 30/03/1987

La maison-décor # 07 – 12/11/1988

La maison-décor # 08 – 08/12/1990

La maison-décor # 09 – 08/12/1990

La maison-décor # 10 – 13/04/1991

La maison-décor # 11 – 13/04/1991

La maison-décor # 12 – 13/04/1997


La mosquée, 1989

Le tir au but, 1984

La plage, 1985

Jeu de …dames, 1985


Deux photos exposées en diptyque

Tableaux d’honneur, 1985

Tableaux d’honneur, 1987


Un second diptyque, image de l’enfermement

Claustras # 1, 1981

Claustras # 2, 1981


Fenêtre # 05, 1991

Fenêtre # 04, 1981

Pigeon…vole, 1989

Fenêtre # 03, 1985

La main, 1985

Façade trouée # 02, 1983

A l’ombre de la lumière, 1985

L’oculus, 1985

Sous le baobab, 1985

Place de la Compagnie, 1983

Fenêtre # 01, 1981

Demi-lune, 1985

La trouée, 1989

Fenêtre # 02 ou Au Vent, 1981

Le coq, 1980

Façade trouée # 03, 1985

Façade trouée # 01, 1985

La croix, 1989

Le pagne du président, 1988

Africa, 1989


Dans l’île, la Maison des Esclaves est un lieu plus symbolique qu’historique. En effet, le passage des esclaves par Gorée est très minoritaire. Mais grâce à son conservateur, Joseph Ndiaye, (décédé en 2009), cette Maison est le passage obligé de tout visiteur de l’île et le nom de Gorée reste étroitement attaché à cette période tragique.
La maison des esclaves # 01, 1984

Souviens-toi, 1997

La maison des esclaves # 02, 1987

La maison des esclaves # 03, 1997


Fleurs d’espoir, 1984

Rue de Hesse, 1985

Rue Malavois, 1983

Chez Astou, 1988

Le poing et la rose, 1997

Le sourire de Bigué, la vendeuse de mes cartes postales, 1997

La meurtrière aux cactus, 1997

La maison au masque, 1983

Place Saint Germain,1990

Menu du jour, 1988

Au balcon, 1985


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Cette exposition est également disponible sous forme d’un livre à compte d’auteur format 30×30 cm avec de véritables tirages photographiques sur papier brillant

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